Nous souscrivons à l'ensemble des arguments brillamment exposés par le président Mélenchon. J'en retiendrai deux pour expliquer la position de notre groupe.
Premièrement, en donnant la primauté à la convergence économique et en affirmant l'attachement aux principes du néolibéralisme, le traité d'Aix-la-Chapelle va à rebours du traité de Versailles, qui était tourné vers l'avenir et fondé sur l'amitié entre les peuples. La philosophie, les priorités et les préoccupations qui guident ces deux traités sont très différentes.
Deuxièmement, en entérinant à ce point la création d'un noyau dur, nous ferons courir un risque à l'Union européenne, car nous consacrerons une Europe à deux vitesses, avec certains pays au coeur du réacteur et d'autres sur le banc de touche.