La proposition de résolution, présentée lors la dernière réunion de l'Assemblée parlementaire franco-allemande, le 23 septembre, est le fruit d'une réflexion menée par les parlementaires de nos deux nations et validée par les deux majorités. Mais, vous le savez, les députés communistes se sont prononcés contre le traité d'Aix-la-Chapelle, tant la part réservée à la concurrence et au libre-échange y est supérieure à celle qui concerne l'amitié entre les peuples et la coopération culturelle et intellectuelle.
Tout d'abord, il faut considérer la manière dont a été élaboré ce texte : alors que les Allemands l'ont réellement co-construit avec des parlementaires, des élus locaux et des associations de citoyens, en France, nous n'avons appris son existence que quelques jours avant sa signature. Notre collègue Jean-Paul Lecoq a posé à maintes reprises la question sans jamais obtenir de réponse : qui donc a rédigé ce traité en France, sinon l'Élysée et la technostructure ?
Ensuite, à l'occasion de la discussion de cette résolution, il y a deux semaines, dans le cadre de l'Assemblée parlementaire franco-allemande, les membres des groupes de la Gauche démocrate et républicaine et Die Linke, qui s'y opposaient, ont proposé une résolution alternative intitulée : « Pour la paix, le désarmement et l'entente en Europe », destinée à faire du traité d'Aix-la-Chapelle une véritable mise à jour du traité de Versailles signé en 1963, …