Il me semble, monsieur le député, que la procédure prévue par le texte est très pratique et opérationnelle. C'est évidemment le médecin qui doit être prévenu puisque c'est lui qui va pratiquer l'acte. Par ailleurs, le notaire ne fait qu'enregistrer le consentement et la reconnaissance : ce n'est pas lui qui établira la filiation, mais l'officier d'état-civil. Cette procédure présente l'avantage d'être immédiatement opérationnelle ; je ne suis pas certaine qu'il faille imposer un formalisme lourd qui ne présente aucun bénéfice opérationnel.