Sans en avoir l'intention, je vous en donne tout à fait le crédit, et malgré les digues que vous avez construites – même si certaines sont peut-être tombées ce soir – pour que la loi protège l'essentiel de l'humain dans ses nouveaux droits, nous prenons le risque, par une dérive de l'individualisme libéral, de consentir à une nouvelle servitude en nous affranchissant de certaines limites.
J'attache beaucoup de valeur à l'idée que notre humanité grandit moins dans la manifestation de sa toute-puissance que dans la prise en compte de sa fragilité. Voilà pourquoi je regrette une nouvelle fois de ne pas avoir pris part au vote sur l'amendement de M. Touraine. Je souhaitais, après avoir écouté, exprimer mon intime conviction sur le sujet.