Je vous remercie, monsieur le rapporteur, pour ces propos extrêmement clairs, auxquels j'adhère pleinement. Multiplier les supports n'est pas judicieux, et l'examen de ce projet de loi donne l'occasion de rappeler, comme l'a fait M. Saulignac, le cadre législatif existant aux Français qui nous écoutent. Aujourd'hui, chacun est présumé donneur d'organes à la suite de son décès, sauf à se faire connaître auprès du registre des refus, tenu par l'Agence de la biomédecine et accessible en ligne, ou à formuler ce refus par écrit. Faire la publicité de ce registre est bénéfique.
J'avais tout à l'heure omis de remercier toutes les associations oeuvrant au quotidien pour faire connaître le don, dans les collèges, lycées et autres lieux publics, et je remercie M. Breton de l'avoir fait. Elles accomplissent un formidable travail de terrain dans nos collectivités locales, et c'est aussi grâce à ces associations que la chaîne du don et de la solidarité fonctionne.
En définitive, je vous propose de retirer ces amendements.