Votre souci que ces données de santé ne partent pas à l'étranger est légitime. Nous avons exprimé la même préoccupation ce matin à propos des séquençages massifs d'ADN opérés depuis l'étranger à la demande de certains de nos concitoyens. Si ce souci est totalement partagé, le cadre juridique actuel suffit à y répondre. En effet, le RGPD et la loi relative à la protection des données personnelles ont considérablement renforcé les modalités de protection des données personnelles. Parmi celles-ci, les données de santé bénéficient de la qualification de « données sensibles », ce qui leur confère le plus haut niveau de protection aux étapes de la collecte et du traitement, mais aussi de la conservation. L'avis est donc défavorable.