Les évolutions prévues dans le projet de loi n'ont pas pour objet d'introduire le recours à l'utérus artificiel ; les amendements me semblent donc hors sujet. En matière de recherche sur les embryons, il n'est pas question d'aller au-delà des quatorze jours, ni, bien sûr, de réimplanter un embryon. En revanche, on l'a souligné en commission, interdire ce type d'études, c'est s'interdire de réfléchir aux façons d'améliorer la gestion des grands prématurés dans notre pays. Il faut donc faire attention aux termes employés. J'émets un avis défavorable.