Madame la ministre, je vous remercie pour votre disponibilité et vos explications.
Alors que l'on suspend la mise sur le marché de productions végétales et animales en contrepartie d'indemnisations pour les agriculteurs, les pouvoirs publics se veulent rassurants face au phénomène de pollution largement constaté sans attendre le résultat des analyses définitives. Cela me conduit à une réflexion plus globale sur la coexistence entre habitations et industries dangereuses ainsi que sur l'application du principe de précaution en direction des habitants. Si le risque zéro n'existe évidemment pas, il est impératif d'avoir une parfaite connaissance du potentiel danger afin de prévenir au mieux les risques encourus.
Notre législation ne mériterait-elle pas d'être renforcée, en particulier en matière d'information obligatoire des riverains pour permettre une protection optimale de ceux qui habitent près des installations classées Seveso ? Sur quelle base les périmètres géographiques de sécurité sont-ils définis ? Cette méthode ne devrait-elle pas faire l'objet d'une réévaluation ?