nous n'abandonnons pas les enfants. Un suivi médical extrêmement précis est assuré, comme vous le disiez vous-même, monsieur Gérard : on ne va pas enlever les gonades parce qu'elles ne sont pas tombées au bon endroit…
Simplement, peut-être n'ai-je pas été assez clair sur un point : lorsque, dans le cadre de ces suivis médicaux, les praticiens doivent intervenir dès l'âge de 5 ou 6 ans pour traiter l'une des pathologies que vous avez citées, madame Obono – de façon d'ailleurs tout à fait exhaustive, ce dont je vous remercie – , il est tout simplement difficile d'obtenir le consentement éclairé de l'enfant.
Si la pathologie survient à l'âge de 12 ans, il devient possible de discuter avec l'enfant dans un environnement spécialisé, avec des pédopsychiatres spécialistes de l'annonce. Mais lorsqu'elle se déclare à 4 ou 5 ans, il est extrêmement compliqué de demander le consentement éclairé de l'enfant. La décision revient alors aux parents ou au tuteur. Lorsque l'urgence l'exige, une intervention peut s'imposer.