Ce sujet n'est pas nouveau. Je ne rappellerai pas, comme l'a fait Charles de Courson, que j'ai participé à des révisions antérieures des lois bioéthiques – celle de 2011, dans mon cas – , mais ce thème avait déjà été abordé par le passé. Des questionnements avaient alors été mis en avant. S'il est vrai que la réflexion a pu mûrir depuis, la lumière ne s'est pas soudainement faite aujourd'hui.
Par ailleurs, il n'existe, sur ce sujet, ni solution parfaite, ni recette miracle. On tâtonne. Ceux qui prétendent détenir une solution permettant de tout régler se trompent, car on se heurte à une réalité corporelle qui empêche justement de répondre et oblige à chercher la moins mauvaise solution. Ces questionnements s'accentuent encore en prenant en compte la dimension psychanalytique.