En effet, les coûts de production augmentent et les prix payés au producteur diminuent. Un comble. En outre, l'adoption de grands traités internationaux comme l'Accord économique et commercial global, le CETA, sème aussi le désarroi dans les campagnes.
Bien sûr qu'il faut faire évoluer les systèmes afin de s'adapter au réchauffement climatique et de répondre aux évolutions de la société, mais ce n'est pas en menant des campagnes injustes ou en prenant des décisions déstabilisantes que nous y parviendrons.
Monsieur le ministre, l'heure est grave. Le sommet de l'élevage qui s'est tenu la semaine dernière au coeur du Massif Central n'a pas permis de redonner de l'espoir dans nos régions. De la compassion certes, mais pas d'annonces crédibles. Bruno Le Maire se plaît à répéter à qui veut l'entendre qu'il faut que le travail paie. Un célèbre humoriste auvergnat, Fernand Raynaud, faisait dire à un paysan, dans un sketch mémorable : « Ça eut payé, mais ça paie plus. »
Aussi, monsieur le ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour que le travail de nos éleveurs, notamment dans les zones défavorisées, paie ?