Merci tout d'abord, monsieur Pupponi, pour l'hommage que vous avez rendu aux fonctionnaires qui ont disparu lors de la tragique attaque jeudi dernier. Je m'associe bien sûr à votre hommage, au nom du Gouvernement et à titre personnel puisque, vous le savez, j'ai été responsable à la préfecture de police de Paris et par ailleurs chef de file de la lutte antiterroriste en tant que directeur général de la sécurité intérieure. Cette émotion touche tous les services de renseignement, profondément ébranlés par ce qui s'est passé et qui ont eux aussi soif de comprendre. Ils attendent beaucoup des investigations judiciaires en cours et de l'inspection des services de renseignement qui va être diligentée et qui va travailler, le Premier ministre l'a rappelé, sur l'ensemble des services, en particulier la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris, pour essayer de comprendre pourquoi certains signaux de radicalisation n'ont pas été pris en compte.