Ma question s'adressait au ministre des affaires étrangères mais, vu sa gravité, je la pose au Premier ministre. À mon tour, je tenais à exprimer mon immense émotion après l'attentat de la préfecture de police. Le coupable, nous le connaissons, nommons-le : c'est l'islam politique.
On compte 263 morts depuis Toulouse ! Cela suffit ! Plus que jamais, il est urgent de sortir du déni. Le même déni à mon sens qui frappe notre politique étrangère à l'égard de l'Iran. Comme nous tous, je suis fier du retour en force de la France dans le jeu diplomatique sous l'impulsion du Président de la République.
Je salue d'ailleurs les paroles fortes qu'il a prononcées pour dénoncer le recul des libertés en Turquie, alors que le président Trump semble honteusement abandonner nos alliés kurdes.
Je persiste à penser que notre complaisance envers la République islamique d'Iran est une faute politique et morale. Depuis quarante ans, le régime des mollahs nourrit « l'hydre islamiste » qu'a évoquée le Président de la République.
La France en fut l'une des premières victimes, je vous le rappelle, dès les années 1980, avec les attentats du Drakkar et de la rue de Rennes ! Tout récemment encore, il y a un an, un méga-attentat a été déjoué à Villepinte grâce au Mossad.
M. Le Drian a lui-même accusé l'Iran de l'attaque contre l'Arabie saoudite. Surtout, Téhéran est sur le point d'acquérir l'arme atomique et développe une capacité balistique pouvant atteindre l'Europe.
Le 05/12/2019 à 18:58, Laïc1 a dit :
Dans l'hypothèse où l'Iran aurait la bombe atomique, vous l'imaginez la balancer sur Jérusalem, détruisant toute la population musulmane, les populations palestiniennes aux alentours, et également la mosquée al-Aqsa, et le dôme du rocher, sur l'esplanade du temple de Salomon, alors que ces monuments sont ultra-sacrés pour les musulmans ?
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