Monsieur le haut-commissaire aux retraites, la réforme des retraites dont vous êtes chargé suscite naturellement des craintes. Le sujet, on le sait, est très sensible. Des manifestations sont d'ailleurs organisées aujourd'hui.
Pourtant, la transformation de notre système de retraite a fait l'objet d'une large concertation depuis votre nomination en septembre 2017 : vous avez multiplié les rencontres avec les partenaires sociaux et les branches professionnelles – plus de cent quarante heures de réunion ont eu lieu entre mai et juin 2018 – et ce sont ces échanges qui ont abouti à la publication de vos premières préconisations cet été. À la suite de ces premières propositions, vous avez engagé une nouvelle phase de concertation avec les professionnels et les partenaires sociaux sur le fondement des conclusions de votre rapport.
Jeudi dernier, à Rodez, le Président de la République a en outre ouvert une grande phase de consultation citoyenne, notamment grâce à une plateforme numérique où chacune et chacun pourra donner son avis sur la retraite de demain.
Avec les députés de la majorité actifs sur le sujet, dont, en particulier, ma collègue Catherine Fabre, nous saluons la méthode de coconstruction et, surtout, le temps que s'accorde le Gouvernement pour définir ce nouveau système universel et plus équitable.
Monsieur le haut-commissaire, pourriez-vous nous rappeler précisément la méthode adoptée et les grands principes de la réforme ?