Pour le lait, les choses sont réglées : les avances sont faites, et aucun éleveur ne sera laissé sur le bord du chemin. Nous l'avons dit, et je le répète ici : les agriculteurs ne sont pas les responsables, mais les victimes. Or les victimes ne doivent pas payer un seul centime. Tout est aujourd'hui sous séquestre.
Vous m'interrogez sur le maraîchage et l'arboriculture : les choses progressent. Aujourd'hui même, le chef de l'entreprise Lubrizol rencontre mes collaborateurs au ministère de l'agriculture afin d'évoquer ce dossier. Je recevrai les organisations professionnelles agricoles jeudi après-midi, et dès la fin de cette semaine ou dans le courant de la semaine prochaine, les premières indemnités seront versées.
Parce que les agriculteurs sont les victimes, il est hors de question qu'un seul d'entre eux mette la clef sous la porte à cause de cette catastrophe industrielle. La solidarité sera totale. Peu importent les canaux par lesquels l'argent sera versé : les avances seront faites. À terme, les pollueurs seront les payeurs, mais en attendant, la solidarité jouera pleinement.