Monsieur le Premier ministre, je vous remercie pour votre position très claire à propos des Kurdes. Je souhaiterais toutefois que le Quai d'Orsay s'exprime. En effet la France a toujours eu, au nom de ses valeurs et des droits de l'homme, une tradition de défense et d'expression. Elle ne peut pas s'enfermer dans le silence. Vous regrettez que le président des États-Unis s'exprime par des tweets. Moi aussi, mais c'est aujourd'hui son nouveau mode d'expression. La France doit s'affirmer et retrouver une diplomatie qui parle. Elle a toujours eu cette tradition. Il est temps de la retrouver.