Les enjeux que vous évoquez sont importants, ils concernent la sécurité de notre bâti scolaire. Nul ne doute qu'il faut sans cesse renforcer notre attention sur cette question. C'est d'ailleurs ce à quoi s'emploie notre ministère en lien avec les collectivités locales, par exemple en généralisant, dans le cadre administratif habituel, les plans de sécurité auxquels vous avez fait référence.
L'organisme que vous évoquez a en effet été créé en 1994. Présidé depuis cette date par M. Schléret, il emploie cinq personnes et a rempli jusqu'à présent, comme vous venez d'en témoigner, un office intéressant. Cependant, dans le cas de l'incendie de Rouen, il est certain que les compétences requises pour évaluer les mesures à prendre en matière de bâti scolaire excèdent celles de cet observatoire. Un enjeu interministériel se pose à l'évidence, et nous travaillons d'ailleurs sur toutes ces questions avec le ministère de la santé.
Nous allons en effet entamer une série de travaux pour étudier les conséquences de ce qui s'est passé à Rouen. Je vous remercie au passage d'avoir noté que les réactions face à l'incendie avaient été appropriées. Je ne suis pas certain, cependant, que l'observatoire soit l'organisme le mieux à même de traiter ce problème. En ce qui concerne son avenir, je pense que nous devons bien réfléchir aux modes opératoires permettant d'assurer encore mieux, en lien bien sûr avec les collectivités locales, les fonctions de sécurité qui, indiscutablement, sont indispensables.