La discussion n'est pas évidente, surtout après ce témoignage très émouvant, qui montre à quel point ces situations sont difficiles à vivre, non seulement pour les femmes mais également pour leur entourage. Nous aurons l'occasion de revenir sur ce sujet lors de l'examen des articles suivants.
Les amendements en discussion sont différents, donc il n'est pas aisé d'avoir une discussion commune et de les étudier sous le même angle. Certains collègues défendent le maintien du délai de réflexion d'une semaine ; d'autres, comme mon collègue Pascal Brindeau et moi-même, pensent que cette durée n'est pas nécessairement pertinente pour toutes les femmes et qu'il ne faut pas, dès lors l'imposer, mais estiment qu'il faut proposer un délai de réflexion, si la femme le souhaite. Certaines femmes ont fait leur cheminement, et une nuit peut leur suffire pour prendre leur décision ; d'autres ne l'ont pas encore fait.