Ne soyons pas caricaturaux ! Il ne s'agit pas d'être pour ou contre l'IMG – l'avis du Conseil d'État ne porte d'ailleurs pas du tout sur cette question – , mais pour ou contre le fait de proposer aux femmes un délai de réflexion. Mes amendements visent à ce que le médecin leur propose un tel délai, libre à elles de l'utiliser ou non. Les situations sont diverses, et certaines femmes seraient rassurées de savoir qu'elles disposent d'un temps de réflexion supplémentaire. Parfois, les femmes écartent l'IMG, et il faut respecter le consentement libre et éclairé.
Monsieur le rapporteur, le point de départ d'un tel délai est en effet difficile à fixer, mais il convient de laisser la possibilité de réfléchir une heure, deux heures ou une nuit,...