Je n'ai pas couru assez vite pour pouvoir défendre mon amendement et soutiendrai donc ceux de mes collègues Breton, Hetzel et Bazin.
Nous sommes tous sensibles au témoignage apporté par Mme Peyron. Il existe une pluralité de cas. Certaines femmes sont moins prêtes que d'autres. Il ne s'agit pas – tous les orateurs l'ont rappelé – d'imposer un délai de réflexion, mais de faire en sorte – chacun de nos amendements est ainsi rédigé – que celui-ci soit systématiquement proposé.
Libre alors à chacune de l'utiliser ou non, selon qu'elle aura ou non réalisé son cheminement intérieur au moment où tombe la sentence – je reprends le terme employé par Mme Peyron. Le fait que l'on propose un tel délai ne nous semble pas constituer une mesure excessive.