Je saisis bien votre argumentation, mais vous comprendrez que je ne sois pas d'accord avec vous. Si l'on reprend la définition de la clause de conscience générale, elle reconnaît à un médecin, en France, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses convictions personnelles, professionnelles ou éthiques. L'article 47 du code de déontologie médicale précise en effet : « Hors le cas d'urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d'humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. » C'est écrit ! Cessons de vouloir tout verrouiller, d'introduire de nouvelles clauses de conscience partout, surtout quand cela concerne essentiellement les femmes ; nous sommes à la limite de la discrimination.
La clause de conscience générale existe, et je ne vois pas l'intérêt de la faire figurer pour tous les actes.