Je rappelle que la création d'une telle délégation figure dans le rapport d'information rédigé par notre collègue Jean-Louis Touraine. Si nous avons de nombreux points de désaccord avec ses propositions, il s'agit là d'un point d'accord.
Je rappelle également que, lors de la révision des lois de bioéthique de 2011, nous avions déposé un amendement, dont le premier signataire était notre collègue Hervé Mariton, visant à faire en sorte que nous disposions d'un instrument de veille permanente sur les questions de bioéthique.
Nous constatons qu'une crispation a lieu lors de chaque révision des lois de bioéthique, pendant quelques semaines ou quelques mois. Il en résulte, malheureusement, un risque : celui de faire preuve d'une vigilance insuffisante sur ces sujets. Il importe de se tenir informé. La création d'une délégation parlementaire à la bioéthique mérite donc d'être prise en considération.
Certes, il faut être attentif à son articulation avec l'OPECST. Il y a là un enjeu très important. Toutefois, il me semble que nous comptons des collègues bien placés au sein de l'OPECST pour assurer cette articulation.
Il nous semble donc important de maintenir la création d'une délégation parlementaire à la bioéthique.