Je le répète : laissons à chaque assemblée la liberté de choisir ses représentants, d'autant que l'opposition et la majorité peuvent recouvrir des réalités différentes dans chacune d'elles – c'est encore plus vrai en matière de bioéthique.
D'autre part, l'article 3 de la loi no 2018-699 du 3 août 2018 visant à garantir la présence des parlementaires dans certains organismes extérieurs au Parlement et à simplifier les modalités de leur nomination dispose : « L'Assemblée nationale et le Sénat s'efforcent de respecter leur configuration politique respective pour l'ensemble des nominations effectuées dans les organismes extérieurs au Parlement. »
Je demande le retrait de l'amendement ; à défaut, l'avis sera défavorable.