Le premier, le meneur était lié à un terroriste de Daech en Syrie, avec lequel il communiquait. Le second était un prisonnier de droit commun, embrigadé au contact du premier. Pourtant, il y a deux ans, des clefs USB comportant des vidéos faisant l'apologie du terrorisme avaient déjà été saisies sur le meneur.
Le malaise est grandissant face au développement du prosélytisme religieux au sein des établissements pénitentiaires. Mme Taubira a démantelé le renseignement pénitentiaire avant que son successeur à la chancellerie, M. Urvoas, ne commence à le relancer, mais vous savez mieux que moi que le matériel qui permet de sonoriser les cellules « sensibles » n'est toujours pas livré à ce jour. Entendez-vous enfin définir une véritable politique pénitentiaire, en particulier pour ce qui concerne la gestion des détenus radicalisés ?
Pour conclure, je tiens à vous faire part d'une information que je communiquerai également au ministre de l'intérieur. Actuellement, à Marseille, sur le parvis de la gare Saint-Charles, des maraudes ont lieu les vendredis, samedis et dimanches, qui rassemblent des centaines de migrants et de clandestins. De la nourriture est distribuée par des collectifs qui ne sont pas des associations, qui comptent des salafistes dans leurs rangs, et qui en profitent pour faire du prosélytisme. Il n'est pas admissible que cela se poursuive !