Nous ne retirerons pas cet amendement clé. La difficulté des femmes à faire appel à une justice aux rouages complexes est réelle, d'autant plus qu'elles se trouvent alors dans un état psychologique particulier, en situation de stress maximal, d'angoisse. Dans ce contexte, l'accompagnement par une association se révèle décisif. Je fais remarquer à M. Pradié que notre amendement précise : « avec l'accord de la victime ». L'association ne se substitue donc pas à la volonté de la victime, mais vient l'accompagner.
D'autre part, si ce rôle représente un poids pour les associations, c'est surtout parce que les financements qu'elles reçoivent ne sont pas à la hauteur du travail qu'elles accomplissent et des besoins en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et d'accompagnement.