L'amendement de Jean-Noël Barrot met le doigt sur un vrai problème, qui résulte de la politique menée par la Banque centrale européenne. Celle-ci a essayé de relancer l'inflation, sans y réussir, avec des taux de plus en plus bas, et même négatifs, que l'on fait encore plonger. Cela met les banques européennes dans une situation extrêmement difficile : comme elles ne gagnent plus rien sur les prêts, elles essaient de se rattraper sur les services. Intellectuellement, on pourrait effectivement se dire que, pour l'intérêt national, mieux vaudrait que les gens qui souscrivent des contrats d'assurance-vie investissent dans des actions plutôt que dans des fonds en euros. Le problème, c'est que les contrats d'assurance-vie détiennent environ le tiers de la dette publique française. Le risque, c'est que votre amendement entraîne un désamorçage.