Le risque zéro n'existant pas en la matière, la détection et la lutte contre la radicalisation sont un combat permanent, jamais définitivement gagné. Elles nécessitent d'abord des fichiers totalement fiables et à jour. Peut-on envisager que les signaux faibles remontent de façon automatique ? Dans la mesure où il est toujours compliqué de dénoncer un collègue, cela pourrait passer par une plateforme numérique plutôt que par la voie hiérarchique.
Par ailleurs, êtes-vous favorables à un criblage massif de la fonction publique ? Ne faudrait-il pas inspecter globalement et d'un coup nos services publics ? Cela semble être un besoin urgent. Faut-il étendre le champ de compétences du service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS) à l'ensemble des fonctionnaires en lien avec les mineurs ou les personnes fragiles ? Cela semble nécessaire, tant on sait que la radicalisation procède d'un système d'encadrement, de manipulation psychologique et idéologique. Enfin, êtes-vous favorables à la révocation des fonctionnaires pour radicalisation ? J'ai cru comprendre que les directives ministérielles n'étaient pas prêtes.