La discussion du projet de loi de finances commence toujours de façon très technique par l'examen de l'article liminaire, très important puisqu'il permet d'expliquer, comme l'a fait le ministre, pourquoi certains agrégats essentiels peuvent être modifiés dans le temps.
Le ministre l'a bien dit, c'est un choix politique totalement assumé : nous rendons plus d'argent à nos concitoyens, en particulier aux ménages, et les courbes de baisse du déficit et de maîtrise de la dette s'en trouvent modifiées. En outre, si la pente est modifiée, le déficit nominal continue de diminuer, et c'est bien le plus important.
J'ai compté onze amendements du groupe Les Républicains visant à modifier le déficit structurel – j'ai noté que Mme Dalloz, comme Mme Anthoine, en présentait deux avec des soldes structurels différents, témoignant d'une certaine imagination sur le chiffre final…