Monsieur le ministre, vous étiez membre de la commission des finances au cours du précédent quinquennat et nous avons alors très souvent débattu du déficit structurel. Les amendements déposés par l'une de nos collègues, qui n'étaient pas adoptés une année, se retrouvaient dans le projet de loi de finances l'année suivante, ce qui prouve qu'il est possible de mener une réflexion indépendante sur le déficit structurel.
J'ai bien noté ce que vous avez dit sur la priorité que constitue la relance d'une véritable croissance au niveau européen. Sans elle, en effet, nous risquons d'aller dans le mur. Reste que nos partenaires européens ne partagent pas entièrement cette vision.
Je ne souhaite pas qu'une procédure soit initiée contre la France en raison de son déficit excessif, et je n'ai guère été rassurée par votre réponse…