… ou plutôt aux investisseurs, en effet, durant la première partie du quinquennat, mais tel n'est plus le cas. Vous avez distribué du pouvoir d'achat – beaucoup, d'ailleurs, même si je peux le comprendre, compte tenu de la crise sociale – et avez consommé l'ensemble de vos marges de manoeuvre, notamment avec la suppression de la taxe d'habitation. On voit bien qu'il n'y a plus d'argent disponible maintenant pour favoriser la compétitivité des entreprises et que vous revenez en arrière concernant la baisse de l'impôt sur les sociétés. Nous ne disons ni plus ni moins que cela. Je note que les 764 entreprises dont vous parlez représentent tout de même 50 % de l'impôt sur les sociétés, ce qui est tout à fait considérable.
Je remarque également que la transformation du CICE n'a pas été globalement favorable aux entreprises.