C'est assez rare pour que je le signale.
Cela ne signifie pas que nous n'ayons pas de regrets, mais ils sont d'un autre ordre que ceux que nous exprimons d'habitude. Nous aurions aimé que l'intelligence artificielle, les questions de brevetage du vivant et la manipulation génétique des animaux soient incluses dans le champ d'une loi comme celle-ci. Nous y serons bientôt conduits, car ce texte va débloquer de manière inouïe les progrès des sciences et des techniques dans les prochaines années.
Il est donc très positif d'avoir raccourci le cycle de ces grandes revues de bioéthique de sept à cinq ans. Cinq ans, c'est court ; mais c'est encore trop long par rapport au rythme auquel les choses évoluent. Il faut espérer que les principes que nous aurons établis en amont, y compris dans ce texte, serviront de jurisprudence morale et philosophique pour trancher à l'avenir.
Voilà pour la partie proprement bioéthique. Car en vérité, la PMA n'avait rien à voir avec le sujet.