La filière maraîchère sous serre créée de nombreux emplois dans mon territoire de Loire-Atlantique et participe à une production locale de qualité. Les serres doivent être chauffées à 18 degrés en moyenne pour permettre des conditions correctes de culture ; aujourd'hui, seulement 10 % à 15 % des besoins de chaleur sont couverts par des énergies renouvelables. La filière est volontaire pour atteindre l'objectif de 100 % d'énergies renouvelables. Toutefois, elle peine à mobiliser des aides pour l'accompagner dans la recherche et le déploiement de solutions énergétiques adaptées aux serres. Les maraîchers serristes souffrent fortement de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN), qui a de lourdes conséquences sur la rentabilité de leur activité. Or il faut qu'ils restent compétitifs. Ils demandent donc à bénéficier d'un délai raisonnable pour conduire leur transition énergétique. Quelles sont vos intentions pour sauvegarder la compétitivité de la filière, notamment en ce qui concerne un taux réduit de TICGN, dont bénéficient déjà certains secteurs économiques ?