À l'instar du trafic maritime, que nous avons évoqué tout à l'heure, le trafic aérien est un sujet important. Les émissions dues au trafic aérien sont de 300 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre par passager ; celles du trafic routier sont de 40 à 60 grammes par kilomètre par passager. Vous pouvez me rétorquer que cela dépend du nombre de personnes qu'il y a dans la voiture ; il n'en reste pas moins que nous sommes confrontés à une vraie question.
J'entends bien les arguments juridiques. Deux choses me frappent néanmoins. Premièrement, vous dites, madame la secrétaire d'État, que votre taxe rapportera 200 millions d'euros. C'est bien mais, entre nous, le problème ne se situe pas au niveau du million : il se situerait plutôt au niveau du milliard.
Deuxièmement, monsieur le rapporteur général, vous nous avez répondu en substance : « Vous ne comprenez pas, c'est l'Europe. » C'est là une vraie question de souveraineté : on s'aperçoit que le Parlement français n'est finalement pas capable de décider la manière dont il veut mener sa transition écologique, et je le regrette.