Il est défavorable également. Nous avons déjà entamé cette discussion lors de l'examen des amendements précédents.
Concernant la pollution maritime, il importe de souligner que nous ne restons pas les bras ballants. En effet, c'est à notre instigation qu'ont été fixées de nouvelles normes internationales sur les carburants maritimes, qui devraient permettre de diviser par sept leur teneur en soufre d'ici à 2020. Voilà de l'action !
L'Organisation maritime internationale, l'OMI, a également adopté, en avril 2018, une stratégie pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre des transports maritimes, qui prévoit une amélioration de l'efficacité énergétique des navires de 40 % d'ici à 2030 et une baisse de moitié des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050. Là encore, nous agissons.
Afin d'aller plus loin, la France a déposé à l'OMI un projet de réduction mondiale de la vitesse des bateaux dès 2023, mesure qui permettrait de diminuer les émissions de 17 % – l'objectif étant d'atteindre une réduction des émissions de 30 %.