Je pense qu'il est urgent de leur adresser un message.
Leurs financeurs, à savoir les départements et les communes, sont pour certains au maximum de ce qu'ils peuvent faire en matière de contribution. Dans mon département, en Ardèche, ce poste représente une dépense énorme pour certaines petites communes rurales. Elles ne peuvent pas aller au-delà.
Par conséquent, si l'État n'envoie pas un signal – un autre que celui qui est proposé si celui-ci n'est pas recevable – , nous nous enfoncerons durablement dans une situation de conflit avec les SDIS, qui ont besoin d'air, de respiration. Certains d'entre eux sont dans des situations budgétaires extrêmement fragiles, pour ne pas dire précaires. Cette fin de non-recevoir que vous leur adressez est totalement inacceptable, inadmissible et contraire aux échanges que nous devrions avoir pour essayer de trouver des solutions à leurs difficultés.