Je salue votre ouverture, madame la secrétaire d'État et monsieur le rapporteur général, puisque vous jugez notre proposition intéressante. Ne croyez pas, madame la secrétaire d'État, qu'elle ne puisse pas être déployée rapidement, avant l'échéance de 2025 que vous vous fixez. Lise Magnier et moi-même préconisons l'incorporation de 0,5 % de biocaburants supplémentaires chaque année, ce qui est parfaitement raisonnable et techniquement faisable.
Comme vous l'avez laissé entendre, les transporteurs aériens sont parfaitement conscients qu'ils doivent faire des efforts. Plutôt que d'interdire le transport aérien, comme le suggèrent certains – ne rêvons pas, chers collègues, soyons réalistes et pragmatiques ! – , seriez-vous prête à retravailler avec nous ces amendements, afin de trouver une solution ? Ne tardons pas ! Nous avons eu un débat du même ordre concernant l'application de la taxe générale sur les activités polluantes aux véhicules terrestres, et les mêmes réticences nous ont été exposées en leur temps. Pourtant, la France est parvenue à fixer un objectif de 7 % d'incorporation d'éthanol dans l'essence, solution qui présente l'avantage d'être compatible avec les dispositions européennes.
Madame la secrétaire d'État, seriez-vous prête à retravailler ces amendements avec nous, afin de les rendre opérationnels ?