Si nous l'interdisions ou si nous l'évacuions de l'assiette de la TIRIB, nous nous exposerions de la part de l'Argentine soit à une procédure devant l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce, ce qui, dans le contexte actuel, ferait problème, soit à des mesures de rétorsion douanière, ce qui ne serait guère mieux. Quant à la Bulgarie, elle engagerait certainement une procédure devant la Cour de justice de l'Union européenne.
D'autre part, la part du soja importé est extrêmement marginale – moins de 5 % – dans l'élaboration du biogazole. De surcroît, elle sert de variable d'ajustement aux assujettis français à la TIRIB.