Je souhaite réagir aux explications de Mme la secrétaire d'État et de M. le rapporteur général.
Notre collègue Dufrègne pose une question de fond : voulons-nous ou non que notre pays importe des ingrédients pour biocarburants issus de cultures dédiées et à l'aide de méthodes très discutables ? Ce qui se passe à l'intérieur de nos frontières pourrait susciter un débat similaire, du fait, par exemple, que certaines surfaces sont dédiées à « l'alimentation » des méthaniseurs. Ce débat de fond, si nous ne l'avons pas à l'occasion de l'examen de ces amendements, il faudra bien que nous l'ayons un jour, car cela risque d'avoir des conséquences très importantes sur l'aménagement du territoire et sur l'agriculture.