Si cela n'a pas d'effet, monsieur le rapporteur général, c'est bien que la redevance pour pollutions diffuses n'est pas assez élevée ! Ce serait aussi un signal plus fort que nous enverrions. La question est de savoir quel modèle nous voulons promouvoir.
Quant à nous répondre qu'il faut que la recherche trouve des solutions pour remplacer les engrais azotés… La recherche, ce qu'elle dit aujourd'hui, et de manière unanime, c'est que les légumineuses et les cultures intermédiaires qui fixent l'azote sont une réponse possible – et cette réponse serait non seulement agronomique, mais aussi économique : ce serait autant de moins que les agriculteurs prendraient sur leur marge d'exploitation, ce qui leur permettrait de bénéficier enfin d'une rémunération juste, à la hauteur de leur travail.