Le Conseil général de l'agriculture, de l'alimentation et des espaces ruraux, le CGAAER, le Conseil général de l'environnement et du développement durable, le CGEDD, et l'Inspection générale des affaires sociales, l'IGAS, ont mis en avant le danger sanitaire que pouvaient représenter certaines substances actives de pesticides.
D'autre part, le Gouvernement s'est engagé à interdire le glyphosate dans un délai de trois ans, sans que cela soit pour autant inscrit dans la loi.
Une sortie des pesticides jugés préoccupants est impérative. L'accompagnement vers l'arrêt de l'usage de ces substances passe nécessairement par un taux de redevance dissuasif. Le produit de cette redevance permettrait d'abonder les fonds d'accompagnement vers un modèle plus vertueux et vers la fin de la dépendance des agriculteurs envers l'industrie chimique, ainsi que des programmes de recherche publique. Il est en effet urgent de sortir des pesticides, tant pour les agriculteurs, qui en sont les premières victimes, que pour notre environnement et pour nous tous.