Monsieur le président de la commission des finances, votre amendement s'inscrit dans la réflexion sur le verdissement fiscal. Vous proposez un basculement des assiettes traditionnelles vers la fiscalité environnementale. L'idée est intéressante, même si le dispositif est limité aux seules émissions de dioxyde de carbone.
J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un amendement d'appel pour nous inciter à revoir notre logique. Cependant, avant d'engager un tel bouleversement de l'architecture fiscale, il convient d'attendre, selon moi, que la convention citoyenne pour le climat se soit prononcée. Puisque cette instance a été créée par le Président de la République et le Gouvernement, laissons la parole aux citoyens. Vos propositions trouveront ensuite toute leur place dans le débat.
Je vous suggère de retirer l'amendement. À défaut, j'émettrai un avis défavorable.