C'est, au fond, l'une des règles de base de la démocratie.
Nous sommes à bout de souffle dans le domaine de la fiscalité verte, nous le voyons bien, qu'il s'agisse de la manière de l'organiser ou de sa perception, tant physique que psychologique. Nous devons donc changer d'approche.
Tout le débat a porté jusqu'à présent sur la réduction d'un certain nombre de niches. Je ne suis pas opposé à ce que l'on réduise les niches, mais nous n'allons pas limiter la fiscalité verte à cette dimension ! La question n'est pas là du tout ; elle est beaucoup plus large. La question est de savoir comment nous faisons pour disposer de ressources suffisantes pour financer le coût de la transition énergétique sans conséquence sociale. Quand on met les gens dans des impasses technologiques et financières, tôt ou tard, cela explose, comme au mois de novembre dernier.
D'ailleurs, il n'y a plus de trajectoire carbone ! Qui peut dire aujourd'hui où en est cette trajectoire qui devait permettre de financer une partie de votre plan de transition écologique ? Elle n'existe plus !