Vous ne savez pas, mon jeune collègue, qu'il y a trente ans, les indemnités parlementaires n'étaient que partiellement fiscalisées. Nous y avons mis fin il y a maintenant une trentaine d'années. Après quoi subsistait l'anomalie des revenus des élus locaux ; nous y avons mis fin aussi, sauf pour les maires des communes de moins de 500 habitants. Soyons exemplaires. Arrêtons de justifier ces exceptions par le fait que nous soyons élus. Nous avons beaucoup de contraintes, il est vrai, mais nous les assumons. Montrons l'exemple à nos concitoyens, plutôt que de leur donner l'impression que nous recherchons les privilèges. Voilà ma position, chers collègues ; je pense qu'elle traduit massivement celle de l'opinion publique française.