Vous pouvez sourire, mais vous énoncez des contrevérités lorsque vous affirmez que le prélèvement forfaitaire unique a eu des effets négatifs sur les investissements et a au contraire accentué la distribution des dividendes.
En réalité, si la distribution des dividendes a atteint un niveau élevé en 2018, c'est parce qu'elle retrouvait son niveau de 2013. En effet, la réforme fiscale – le choc fiscal – de 2012 a entraîné, dans un contexte de crise financière, une conservation des dividendes comme liquidités par les entreprises. Pendant toute cette durée, ils n'ont donc ni servi à financer un certain niveau de production des entreprises, ni bénéficié aux actionnaires. Même si le lien de cause à effet n'est pas encore établi – le comité d'évaluation y travaille – , la distribution de dividendes qui a eu lieu en 2018 a eu pour effet de faire atteindre des niveaux records aux montants levés par les fonds de capital investissement : 18,7 milliards d'euros en 2018, contre 16,5 milliards d'euros en 2017, montant qui était déjà historique à cet égard. Vous pouvez certes interpréter les rapports dont nous disposons mais, s'il vous plaît, ayez-en une vision neutre et vraie.