Ce que dit M. Bruneel me paraît très juste : ce sont les bâtiments, les appartements et les maisons qu'il faut prendre en compte, et non les conditions météorologiques. La condition sociale est plus importante que la condition météorologique. Si le Nord-Pas-de-Calais ainsi que l'Aisne, le département de M. Bricout, comptent davantage de passoires thermiques qu'ailleurs, c'est parce que les gens y sont, en moyenne, plus pauvres qu'ailleurs. Là se trouve le vrai sujet.
Une deuxième difficulté tient à la complexité du dispositif proposé.
Pour conclure, il me semble nécessaire de citer ici Renaud Séchan, qui chantait que, dans le Nord, « quand y'a du soleil, c'est un mauvais présage, c'est qu'y va pleuvoir ».