Nous partageons votre volonté d'évaluer l'efficacité des niches fiscales, ne serait-ce que parce que l'évaluation est, de manière générale, le maillon faible des politiques publiques. Néanmoins, nous ne sommes pas tout à fait convaincus par votre réflexe de bornage, car nous avons bien compris en commission qu'il tend à la suppression davantage qu'à l'évaluation. C'est donc un esprit de vigilance qui animera nos amendements, par exemple au sujet de la filière textile ou de la petite enfance.
Une fois n'est pas coutume, nous avons trouvé un allié de poids, puisque le ministre de l'économie et des finances a déclaré ici même, cette semaine : « Le bornage, ce n'est pas la solution. Une réforme réussie suppose du dialogue et de l'accompagnement ». Nous n'aurions pas dit mieux !