Il manque, on le sait, entre 230 000 et 250 000 places de crèche. L'offre publique ne permettant pas de combler ce manque, il convient donc de soutenir l'offre privée.
L'amendement propose de remplacer le bornage par une évaluation et de travailler avec les acteurs, notamment la Fédération des entreprises de crèches privées, en vue d'améliorer ce dispositif.
Un des arguments pour se donner le temps de l'évaluation est que les crèches privées ont besoin de prévisibilité et que la suppression éventuelle de ce crédit d'impôt dans un ou deux ans aurait pour effet de tarir les investissements et d'assécher l'offre de berceaux. Sans vouloir faire un mauvais jeu de mots, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du crédit d'impôt.