Je ne suis pas favorable à cet amendement. Non pas que l'on ne puisse pas évaluer les systèmes mis en place dans l'industrie électro-intensive, en particulier pour l'aluminium. Seulement, nous avons un énorme problème en France : alors que notre prix de revient de l'électricité était le plus bas d'Europe, au lieu d'en faire bénéficier nos industries, nous avons été assez intelligents pour leur appliquer des tarifs supérieurs à ceux des ménages !
Après avoir beaucoup travaillé sur ce sujet du temps de notre collègue Bouvard, passionné par les électro-intensifs, nous avons trouvé un dispositif permettant d'éviter la fermeture complète de toutes les activités électro-intensives, qui se délocalisaient dans d'autres pays d'Europe.
Attention aux conséquences qu'emporterait l'adoption de cet amendement ! Avant d'investir, les industriels attendront de savoir si la mesure est abrogée. La sagesse nous dicte donc de ne pas adopter cet amendement – ce qui n'empêche pas, d'ailleurs, de mener des évaluations.