En Corse, les conditions sont souvent particulières et elles le sont dans ce domaine-là aussi : depuis 2006, le coût du logement et celui du foncier ont augmenté respectivement deux fois et quatre fois plus vite que la moyenne française.
L'Assemblée de Corse a pris acte de cette situation désastreuse et, le 27 septembre dernier, elle a adopté un nouveau règlement pour les aides en faveur du logement et de l'habitat.
Notre amendement vise à appliquer la baisse du taux de TVA de 10 % à 5,5 % aux logements locatifs sociaux construits dans la collectivité de Corse aux termes de son règlement. Celui-ci doit contribuer à ce que la Corse, où la part du logement social locatif s'élève à 10 %, rattrape la moyenne nationale, c'est-à-dire 17 %.
J'ajoute que c'est un moyen parmi tant d'autres qu'a la Corse – ou qu'elle n'a pas, d'ailleurs – d'agir sur le marché immobilier.
Le problème, beaucoup plus vaste que la question soulevée par l'amendement, est celui du déchaînement de la spéculation en Corse. J'appelle votre attention sur le fait que cette spéculation déchaînée, avec tout ce qu'elle peut comporter d'aspects négatifs, est un sujet délicat qui interpelle la société corse.