Ce qui sert les quartiers populaires, c'est aussi la baisse continuelle du chômage, en faveur de laquelle nous agissons depuis deux ans et demi. Or celui-ci touche plus les quartiers populaires que les autres. J'ai suivi les débats d'hier soir, monsieur Peu : vous avez combattu la suppression de la taxe d'habitation. Or vous savez bien que, dans les quartiers n'ayant pas connu de revalorisation des valeurs locatives, des secrétaires, des nourrices, des caissières de supermarché font une demi-heure de métro pour aller travailler et payent 1 200 euros de taxe d'habitation, dans les communes comme les nôtres ! Évitez de jouer les bons coeurs à 19h30, alors que nous essayons de parler de fiscalité et de niches. Avec le doublement des crédits ANRU, le dédoublement des classes, la baisse du chômage et l'intervention de l'État dans ces quartiers, nous n'avons pas de leçons à recevoir !